Les soirées des Superpapas

Les soirées des Superpapas

 Marianne, sage-femme et acupunctrice, vous présente les “Soirées des Superpapas” : des soirées d’échange pour les hommes ou les co-parents, sur le thème de la paternité et de la parentalité.

Les rencontres des Superpapas sont des soirées qu’elle anime depuis deux ans. Elles ont lieu une fois tous les deux mois environ, et 5 à 6 jeunes ou futurs papas se rencontrent.

Ils échangent sur la parentalité, la paternité, l’évolution de leur(s) enfant(s) et de leur couple. Ils se soutiennent incroyablement même s’ils ne se connaissent pas ! Le groupe apporte une force à chacun et une atmosphère bienveillante et positive se dégage.

Les rencontres se font soit en soirée sous forme de souper canadien, soit le dimanche matin autour d’un café.

Pour plus d’informations :

https://www.marianne-denis.ch

Instagram @marianne_denis_pro

 

Julie

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Plateforme Niudad

Plateforme Niudad

Découvre ce qui se cacher derrière la plateforme Niudad et quelle est son origine !

“männer.ch regroupe les initiatives et associations régionales d’hommes, les personnes intéressées et les couples, ainsi que les experts sur les questions concernant les garçons, les hommes et les pères en Suisse. En tant qu’organisation faîtière, männer.ch s’engage depuis 2005 afin que les hommes ne passent pas à côté du processus de parité.”

“MenCare Suisse est un programme national pour la promotion de l’engagement des pères et de la participation des hommes au domaine des soins en général. Par son orientation participative, le programme vise un effet durable et une profonde mutation des valeurs.

L’objectif: MenCare Suisse a pour but d’amorcer une mutation des valeurs, visant un plus grand engagement des jeunes, des hommes et des pères dans le domaine du soin en général. MenCare apporte ainsi une contribution essentielle à la protection, la sécurité, la croissance et le développement des enfants et des jeunes.”

Cette année, männer.ch a lancé sa plateforme Niudad. Cette plateforme est adressée uniquement aux (futurs) pères. 

Elle est composée :

  • d’un test “Quel père veux-tu être”
  • d’articles
  • de liens sur les prestations existantes pour les pères

Une permanence téléphonique psychosociale est aussi à disposition des pères qui souhaitent parler paternité/masculinité à un autre homme.

Nous soutenons ce magnifique projet et t’invitons à en parler autour de toi !

Et si tu as des questions, Gilles Crettenand, responsable du programme MenCare Suisse romande, se tient à ta disposition : crettenand@maenner.ch / +41 78 874 46 08

Découvre le site de männer.ch

Et la plateforme niudad

Julie

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L’aide ménagère

L’aide ménagère

J’ai toujours détesté faire le ménage (celles et ceux qui aiment, levez la main !), bien que je sois plutôt maniaque.

J’ai souvent pensé à prendre une aide ménagère, mais plusieurs choses me freinaient : mon mari ^^, l’aspect financier, le fait qu’un-e inconnu-e vienne chez moi en mon absence et surtout qu’une tierce personne nettoie ma saleté, cela me gênait.

Au fil des années, à force de m’énerver avec ce ménage, de nous prendre le chou pour répartir les tâches ménagères, j’ai décidé de tester ce service. J’ai osé tenter l’expérience car l’aide ménagère était aussi celle d’une amie et j’avais donc confiance.

J’ai fait plusieurs essais de différentes personnes (éternelle insatisfaite que je suis) et des pauses plus ou moins longues (insatisfaite, question financière, etc.).

Avec l’arrivée de mon fils, la dépression post-partum qui s’est installée sans que je m’en rende compte, la fatigue, etc. J’ai commencé à me demander s’il ne fallait pas à nouveau que je fasse appel à quelqu’un.

Forcément que ces phrases méga culpabilisantes ont envahi mon esprit : “Tu n’es même pas capable de faire ton ménage et t’occuper de ton enfant”, “Tu ne travailles pas, tu peux quand même le faire”, “Tu n’as pas honte de demander à une tierce personne de nettoyer ta M?” et j’en passe.

Je pense que la pensée la plus culpabilisante était : “Tu ne bosses pas, tu pourrais quand même le faire, comment font les parents qui bossent ?!”.

Mais étant donné que cela devenait “vital”, j’ai pris la décision d’engager à nouveau une aide ménagère (recommandée par une amie), dont je suis actuellement encore très satisfaite !

Avec le temps, le travail sur moi, le lâcher prise, je me rends compte que je suis moins exigeante (je pense qu’à une époque personne n’aurait pu faire le ménage comme je voulais) et cela me soulage tellement !

Et même si quand je dis que j’ai quelqu’un pour faire mon ménage, alors que je suis à la maison (avec mon fils ou au boulot chez moi), j’ai “peur” de la réaction, une grande partie de moi s’en fiche quand même car ça me change la vie ! (un peu contradictoire la nana )

L’autre aspect que je trouve aussi “dur” à gérer quand on en parle avec d’autres gens c’est cette image du : “Tu as une aide ménagère, tu as du fric”. Alors certes, cela a un coût, mais comme toute dépense, elle fait partie d’un choix, de sacrifices à d’autres endroits. Mais comme dit précédemment, pour moi c’est un réel poids en moins et rien ne peut concurrencer cela.

Si je fais ce post c’est pour te dire que :

OUI tu as le droit de demander de l’aide

OUI on peut être parent au foyer et ne pas faire le ménage

OUI tu as le droit de changer si la personne ne te convient pas

OUI c’est un coût mais fait le calcul “bénéfice-perte” de cette charge en moins

et

FAIS CE QUE TU VEUX !

Julie

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L’ambivalence parentale

L’ambivalence parentale

L’ambivalence, vaste sujet, parfois tabou, dont on nous parle peu avant de la vivre ! Cet article découle de mon expérience, de ma définition. On pourrait en écrire beaucoup plus et je suis sûre que chacun-e d’entre vous a des tonnes d’exemples ! Prends soin de toi et de ta santé mentale ❤️

Qu’est-ce que l’ambivalence parentale ? “C’est la tendance à ressentir et exprimer de manière simultanée deux sentiments opposés par rapport à une même chose.” (https://cheery-family-magazine.fr/ambivalence-maternelle/)

Cela peut commencer durant la grossesse : “Je suis si heureux-se” VS “Mais qu’a-t-on fait ???”

Tu peux aussi ressentir cette ambivalence à l’accouchement : La cascade de bonheur (ou pas!) VS Le poids de la responsabilité

Mais cela se manifeste surtout une fois que bébé est là, par exemple : “Quel bonheur d’être mère-père” VS “Je regrette ma vie d’avant”

On peut aussi en quelques secondes passer de “J’ai envie de le balancer par la fenêtre” (et c’est OK !) à “Mais qu’est-ce que je l’aime, je ne pourrais pas faire ma vie sans lui-elle”

Des exemples il y en a des tonnes, car nous sommes en train de vivre une nouvelle aventure, quelque chose que l’on ne peut pas imaginer, envisager avant de l’avoir vécu !

Cette ambivalence fait partie de la construction de notre rôle de parent. On a souvent l’impression de ne pas être “normal”, d’être un monstre de pouvoir penser certaines choses (cf. phobies d’impulsions).

Ces montagnes russes émotionnelles sont déroutantes, flippantes, culpabilisantes !

Elles surviennent comme ça, sans que l’on s’y attende et on a l’impression d’être un mauvais parent quand on les ressent.

On passe tous-tes par là, ne sois pas dur-e avec toi-même

Devenir parent n’est pas inné, la naissance d’un bébé est aussi la naissance d’un parent, ne l’oublie pas !

On apprend aux côtés de notre bébé, on découvre des émotions, des “up and down” que nous n’avons jamais expérimentés. C’est cela qui fait toute la beauté et la complexité de cette aventure.

Sois indulgent-e envers toi-même et si tu n’es pas bien avec tout cela, n’hésite pas à faire appel à un-e professionnel-le.

Ne reste pas seul-e, en parler c’est la clé !

Témoignage “Mon fils a 3 ans et demi. Au mois de janvier j’étais à bout (merci le “threenager”), j’ai fait appel à une amie psychologue en périnatalité car je retombais sans les “phobies d’impulsion” et cela m’inquiétait. Quel que soit le moment, l’âge de notre enfant, je trouve primordial d’en parler pour se déculpabiliser et surtout ne pas rester dans ces sentiments négatifs.”

Julie

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La gestion des pleurs de bébé

La gestion des pleurs de bébé

Bébé a quelques jours, semaines, mois et parfois tu as l’impression que jamais il ne s’arrêtera de pleurer.

Les pleurs de nos enfants nous inquiètent, nous angoissent, nous culpabilisent, nous font nous sentir impuissants et tant de choses encore !

“Les pleurs sont un moyen d’expression et de communication du bébé. C’est sa manière à lui d’attirer l’attention. Un bébé en bonne santé peut pleurer jusqu’à 2 à 3 heures par jour, souvent en fin de journée ou le soir.” https://www.hug.ch/enfants-ados/sante-votre-enfant/pleurs-du-nourrisson

Cela paraît énorme quand on y pense ! Et lorsque notre bébé pleure, nous avons tout de suite l’impression que ça dure des heures.

Personnellement je trouve que savoir que c’est “normal“, est déjà rassurant.

Il m’est parfois arrivé de “chronométrer” quand mon fils pleurait afin de pouvoir “quantifier” ces moments. Et souvent cela durait moins longtemps que ce que je pensais.

Petit à petit, tu vas apprendre à reconnaître les différents pleurs de ton enfant. Enfin, ça c’est la théorie… Perso j’ai toujours trouvé ça difficile…

Mais en fait , pourquoi ton bébé pleure-t-il ?

Il a faim.

Il est fatigué.

Il a chaud ou froid.

Il est gêné par sa couche sale.

Il est perturbé par le bruit, la lumière.

Il est mal positionné ou inconfortable.

Il a besoin d’évacuer le surplus de tension accumulée durant la journée avant de s’endormir.

Il a besoin de se sentir en sécurité, d’être rassuré, d’être en contact avec son entourage.

Il peut aussi pleurer sans raison particulière.

Que faire quand les pleurs ne s’arrêtent pas ?

Pour commencer, vérifier si tu as bien répondu à ses besoins primaires : manger, boire, changer la couche, est-il trop ou pas assez habillé ?

Prends le dans tes bras, fais du peau à peau, berce-le

Tu peux lui chanter des chansons en le posant contre ta cage thoracique, les vibrations sont souvent apaisantes

Si tu as l’impression que c’est son ventre qui le gêne, tu peux le masser doucement ou le mettre en position couchée sur le ventre sur on avant bras (comme un petit paresseux 🙂

Parfois les balades ont un effet magiques !

Peut-on laisser pleurer un bébé ?

“Il n’est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s’il n’est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n’est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions. Le laisser pleurer ne l’aide donc pas à apprendre quoi que ce soit.

Consoler votre bébé chaque fois qu’il pleure ne risque pas de le gâter. En fait, il deviendra plus calme et moins inquiet. Lorsque vous répondez rapidement et calmement à ses pleurs, votre bébé se sent aimé et en sécurité. Votre façon de réagir influence ainsi les premiers liens d’amour et l’attachement qui vous uniront à votre bébé.” https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/soins/fiche.aspx?doc=naitre-grandir-bebe-pleurs-comprendre

Si tu ne supportes plus les pleurs de ton bébé (ce qui peut arriver et est tout à fait légitime !!!) :

Évite de crier et surtout ne le secoue pas, les conséquences peuvent être dramatiques ! Et même si cela nous semble improbable, cela arrive malheureusement plus vite que ce que l’on pense.

Installe ton bébé dans en endroit sécurisé, son lit par exemple

Quitte la chambre

Fais appel à une personne de confiance (famille, amis, voisins,…) pour qu’il-elle puisse venir prendre le relais

 

Plusieurs informations sont tirées du site https://www.hug.ch/enfants-ados/sante-votre-enfant/pleurs-du-nourrisson

 

Julie

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La montée de lait

La montée de lait

Que tu aies décidé d’allaiter ou non, il y a une étape incontournable que tu vas vivre lors de ton post-partum: celle de la montée de lait!

« Trois à cinq jours après l’accouchement, les modifications hormonales dans ton corps entraînent la fabrication de lait par les glandes mammaires. C’est ce qu’on appelle la montée de lait : tes seins sont alors plus tendus et gonflés. »

Tu ne peux pas la louper, tout à coup, tu ressens une vague de chaleur dans tes seins et ils triplent de volume! Tu peux même avoir des veines bleues apparentes et les seins durs comme du béton. De prime abord, cela peut paraître impressionnant lorsque tu te verras pour la première fois dans le miroir.

« La production de lait commence dès la grossesse. Cependant au départ est sécrété un “pré-lait” appelé colostrum. Ce liquide épais et jaune est très riche et nutritif. Il est produit en petites quantités qui suffisent cependant aux premiers besoins vitaux de ton enfant : 20 à 60 ml les premiers jours. Ce liquide permet à ton bébé de s’entraîner à téter, à déglutir et à respirer avant que ton lait ne monte en plus grandes quantités. »

« Comment favoriser et stimuler la montée de lait ?

Si tu souhaites allaiter, et afin que ce processus s’établisse dans les meilleures conditions possibles, il est important d’essayer la mise au sein dès les premières heures de vie de ton enfant. En général, les bébés vont naturellement vers le sein et développent instinctivement leur réflexe de succion.

Pour favoriser la montée de lait et la lactation, il est conseillé au début de mettre au sein son bébé régulièrement à chaque signe d’éveil. »

« Quels problèmes peut-on rencontrer lors de l’allaitement ?

L’allaitement est certes un processus naturel du corps, mais il est possible que tu rencontres quelques difficultés à la maternité ou à ton retour à la maison. Apprends à bien réagir et ne baisses pas les bras si tu souhaites allaiter : il existe des solutions » pour chaque problème rencontré. Pense à demander conseil à un-e conseillèr-e en lactation ou à ton-ta sage-femme.

« Les douleurs liées à l’allaitement

  • Mamelons douloureux : des douleurs ou des crevasses peuvent apparaître au niveau de tes mamelons. Un bon moyen de les éviter est de bien positionner la tête et la bouche de ton bébé à chaque tétée.
  • Seins engorgés : une montée de lait importante peut provoquer un engorgement des seins. Ils peuvent alors devenir très tendus et sensibles. Un peu de fièvre peut également survenir. Pour te soulager, tu peux presser toi-même tes seins afin d’en extraire un peu de lait avant chaque tétée et augmenter le nombre de tétées. »
  • « Mastite : cette affection se traduit par une inflammation des seins doublée parfois d’une infection. Elle est souvent la conséquence d’un engorgement des seins trop important et/ou non traité. Il est nécessaire de consulter rapidement afin de traiter et d’adapter l’allaitement si nécessaire.
  • Contractions : ces contractions du post-partum, appelées “tranchées”, aident l’utérus à éliminer les résidus muqueux et sanguins suite à l’accouchement et à retrouver sa forme et sa tonicité d’origine. Elles surviennent le plus souvent au moment des tétées et sont liées à une hormone sécrétée pendant l’allaitement, l’ocytocine. »

« Une fois les montées de lait enclenchées, il est possible que tu aies des fuites de lait durant les premiers jours d’allaitement. Cela peut arriver si tes seins sont trop pleins, en fonction de ta position (par exemple si tu dors sur le ventre), ou si tu entends un bébé pleurer. Au bout de six semaines, généralement cela s’estompe.

Pour limiter les fuites tu peux:

  • allaiter à la demande
  • exprimer (tirer) ton lait manuellement ou à l’aide d’un tire lait
  • porter des coussinets d’allaitement dans ton soutien-gorge, afin de ne pas tâcher tes vêtements
  • utiliser des coupelles d’allaitement lorsque les fuites sont trop importantes. »

« Comment stopper ou arrêter une montée de lait ?

Si tu ne souhaites pas allaiter ou si tu ne peux pas le faire pour des raisons médicales, le meilleur moyen pour stopper la montée de lait initiale est de ne pas stimuler le sein par la succion ou le tire-lait. Le port d’un soutien gorge adapté et l’alternance de chaud/froid sur les seins peuvent également aider ainsi que certaines médecines alternatives (phytothérapie, acupuncture, voire homéopathie). Il existe des médicaments pour stopper la montée de lait, mais les effets secondaires étant non négligeables, ils ne sont que peu recommandés et généralement réservés pour des indications médicales s’il n’y a pas d’autre alternative. » Renseigne-toi auprès d’un-e professionnel-le!

Yasmine

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