L’instruction en famille

L’instruction en famille

Nous avons choisi de faire l’instruction en famille (ou école à la maison) avec notre fils, je t’explique pourquoi.

Dans les grandes lignes, voici ce qui me dérange dans le système scolaire actuel :

– les tests (le nombre, le sens, etc.)

– l‘inclusion à tout prix (qui n‘est pas toujours bénéfique pour l‘enfant, l‘enseignant, la classe)

– la pression de la performance

– le manque de moyens financiers

– le rythme imposé qui ne respecte pas toujours celui des enfants

Ce dernier point est celui qui me touche le plus et résume un peu tous les autres.

Je m’explique : depuis sa naissance, notre fils grandit à son rythme, sans que nous ne lui mettions la pression pour qu‘il acquiert telle ou telle compétence au “bon“ moment (selon la théorie, les croyances, les médecins, etc.)

Nous lui proposons des activités, des actions, des stimulations que nous considérons comme adaptées à son âge. À aucun moment nous le forçons à faire certaines choses car “à son âge il doit savoir le faire”.

Alors que lorsqu’un enfant commence l’école, il doit “rentrer dans les rangs”, acquérir les notions au moment où elles sont enseignées, les maîtriser au moment du test et si ce n’est pas le cas, il recevra une mauvaise note et n’aura pas le temps d’assimiler et de comprendre car il faudra passer au thème suivant.

Bien sûr que l’enseignant-e, l’école, ne peut pas s’adapter au rythme de chaque enfant, individualiser l’enseignement, etc.

Mais pour moi, l’écart entre les premières années de vie d’un enfant où il grandit à son rythme et l’entrée à l’école avec un rythme effréné est trop brutal.

À l’inverse, il arrive qu’un enfant soit intéressé par certains sujets, certains apprentissages et comme ce n’est pas “au programme” ou pas le bon moment, il ne peut pas “assouvir” cette intérêt, cette curiosité.

Un autre point qui me tient énormément à coeur est l‘estime de soi et la confiance.

J‘estime que pour acquérir une bonne estime de soi, il faut grandir dans un lieu sécure, bienveillant et aimant.

C‘est ce que nous souhaitons et que nous essayons d‘offrir à notre fils au sein de notre famille. Dans le contexte de l‘école actuel, je trouve que ceci n‘est malheureusement pas assez présent.

Le contexte des classes empêche trop souvent aux professionnel-les de prendre le temps, créer un lieu sécure, une ambiance d‘apprentissage sereine, etc.

Ce n‘est que mon avis et je ne suis pas en train de dire que je souhaite protéger mon fils de tout, le garder dans une bulle, etc.

J‘estime simplement que si je peux lui offrir ce fameux milieu quelques années de plus, pourquoi l‘en priver ?

Si nous pouvons “préserver“ notre fils 10% de sa vie (= env. 10 ans), le préparer en lui donnant les outils nécessaires pour se construire une confiance en lui solide, une estime de lui et de ses valeurs robuste, nous allons le faire 🙂

Autant lui donner les bons outils avant de se “jeter dans la cage aux lions“ !

Julie

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Bien choisir son siège auto

Bien choisir son siège auto

Lorsque l’on est enceinte et lorsque notre enfant grandit, on a forcément envie du meilleur pour lui-elle.

Un de ces éléments va être le fameux siège auto.

Comment le choisir ? Quand le changer ? Où se renseigner ?

Bien sûr il existe les magasins de puériculture. Perso, j’y suis allée, j’ai posé des questions, mais pour moi (et ce n’est que mon avis), le personnel n’est pas formé spécifiquement aux sièges autos. Je trouvais donc difficile d’avoir un “vrai” avis.

Je suis allée voir les tests du TCS, chercher des infos sur le net. D’ailleurs je trouve que le TCS est une très bonne référence. J’ai aussi souvent cherché les vidéos des crash-tests pour me faire une idée. Mais c’était toujours compliqué !

J’ai donc regardé dans mon entourage et mes neveux ont toujours eu des sièges Cybex. Leur papa s’étant toujours bien renseigné sur les sièges, la sécurité, etc. j’ai décidé d’acheté les sièges de la même marque.

Malgré les sites, les conseils, je trouve toujours difficile de se faire un avis, d’avoir les bonnes infos.

Lors du salon Baby Kids Planet, j’ai eu la chance de rencontrer Cindy, qui fait partie de Reboard-Kindersitze, qui est un réseau de conseillers-ères en sièges pour enfants Reboard.

J’aurais aimé connaître ce service plus tôt car je serais très certainement allée tester des sièges!

L’avantage de ce réseau, c’est que tu peux tester les sièges et bien entendu recevoir des conseils de personnes expérimentées qui utilisent elles-mêmes ces sièges pour leurs enfants.

Sur leur site tu trouveras aussi plein d’infos notamment sur les raisons de mettre un enfant dos à la route le plus longtemps possible 😉

Va vite le découvrir ! https://reboard-kindersitze.ch/?lang=fr

 

Julie

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La santé mentale chez les enfants

La santé mentale chez les enfants

Prendre soin de sa santé mentale c’est, à mon avis, indispensable dès le plus jeune âge.

J’ai lu une fois qu’une mère emmène chaque année ses enfants pour une séance chez un-e psy pour faire le point. Si tout va bien c’est top, ils se revoient l’année suivante et si le-la professionnel-le estime qu’il y a des choses à travailler, ils mettent en place un suivi.

J’ai trouvé cette idée géniale, car elle montre à nos enfants qu’il n’y a pas que notre corps dont nous devons prendre soin. Si nous allons chez le-la pédiatre environ une fois par année pour faire le “check up”, nous pouvons aussi aller faire ce “check up” de notre santé psychologique.

Je trouve aussi important le message qu’il ne faut pas forcément attendre une “catastrophe” pour aller consulter. Pour moi “mieux vaut prévenir que guérir” !

Cela permet d’offrir à notre-nos enfant-s un espace de parole, d’écoute avec une personne neutre, un-e professionnel-le qui est formé-e spécifiquement dans le domaine de la santé mentale.

À nous parents, cela nous offre un autre regard sur notre-nos enfant-s, un point de vue neutre et bienveillant (contrairement aux remarques de Tata Ginette)

En plus des psychologues, il y a aussi les kinésiologues, les réflexologues, les sophrologues, etc. vers qui tu peux te tourner pour prendre soin de ta santé mentale et celle de ton-tes enfant-s 🙂

Julie

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Les soirées des Superpapas

Les soirées des Superpapas

 Marianne, sage-femme et acupunctrice, vous présente les “Soirées des Superpapas” : des soirées d’échange pour les hommes ou les co-parents, sur le thème de la paternité et de la parentalité.

Les rencontres des Superpapas sont des soirées qu’elle anime depuis deux ans. Elles ont lieu une fois tous les deux mois environ, et 5 à 6 jeunes ou futurs papas se rencontrent.

Ils échangent sur la parentalité, la paternité, l’évolution de leur(s) enfant(s) et de leur couple. Ils se soutiennent incroyablement même s’ils ne se connaissent pas ! Le groupe apporte une force à chacun et une atmosphère bienveillante et positive se dégage.

Les rencontres se font soit en soirée sous forme de souper canadien, soit le dimanche matin autour d’un café.

Pour plus d’informations :

https://www.marianne-denis.ch

Instagram @marianne_denis_pro

 

Julie

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Plateforme Niudad

Plateforme Niudad

Découvre ce qui se cacher derrière la plateforme Niudad et quelle est son origine !

“männer.ch regroupe les initiatives et associations régionales d’hommes, les personnes intéressées et les couples, ainsi que les experts sur les questions concernant les garçons, les hommes et les pères en Suisse. En tant qu’organisation faîtière, männer.ch s’engage depuis 2005 afin que les hommes ne passent pas à côté du processus de parité.”

“MenCare Suisse est un programme national pour la promotion de l’engagement des pères et de la participation des hommes au domaine des soins en général. Par son orientation participative, le programme vise un effet durable et une profonde mutation des valeurs.

L’objectif: MenCare Suisse a pour but d’amorcer une mutation des valeurs, visant un plus grand engagement des jeunes, des hommes et des pères dans le domaine du soin en général. MenCare apporte ainsi une contribution essentielle à la protection, la sécurité, la croissance et le développement des enfants et des jeunes.”

Cette année, männer.ch a lancé sa plateforme Niudad. Cette plateforme est adressée uniquement aux (futurs) pères. 

Elle est composée :

  • d’un test “Quel père veux-tu être”
  • d’articles
  • de liens sur les prestations existantes pour les pères

Une permanence téléphonique psychosociale est aussi à disposition des pères qui souhaitent parler paternité/masculinité à un autre homme.

Nous soutenons ce magnifique projet et t’invitons à en parler autour de toi !

Et si tu as des questions, Gilles Crettenand, responsable du programme MenCare Suisse romande, se tient à ta disposition : crettenand@maenner.ch / +41 78 874 46 08

Découvre le site de männer.ch

Et la plateforme niudad

Julie

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L’éducation positive

L’éducation positive

L’éducation positive est un terme “à la mode” depuis quelques années. J’ai envie de te partager mon point de vue et comment nous essayons de l’appliquer ???? Si jamais le compte de @papapositivefr est top pour parler de ce sujet ! 

On a souvent tendance à confondre “éducation positive” avec laxisme. En effet, beaucoup de gens disent : tu lui dis oui à tout, il-elle ne connait pas la frustration, ça ne lui rend pas service, etc.

Pour moi, éduquer dans le positif et la bienveillance c’est : Communiquer de façon non-violente – Mettre des limites, dire non

Définir des règles et les expliquer :

Chez nous, il y a 3 “niveaux” de règles :

celles qui seront toujours OK : dormir dans notre lit, porter le style d’habit qu’il souhaite (une robe par ex.)

celles qui dépendent de la situation : manger une sucrerie, regarder la télé

celles qui sont intransgressibles : les règles de sécurité notamment

Connaître ses émotions, ses limites et être capable de se retirer, de demander de l’aide quand on est à bout

Apprendre à gérer ses propres émotions pour faire figure d’exemple

S’autoriser à ne pas être dans “l’éducation positive” H24

Et ça, je pense que c’est une des choses les plus importantes ! S’il arrive que le ton monte avec notre fils, que l’on s’énerve etc, nous prenons le temps d’en reparler lorsque la tension est redescendue. A ce moment-là nous lui expliquons que nous avons aussi des émotions, un seuil de patience et de tolérance et que parfois il est atteint.

Par contre il y a un pas que j’espère ne jamais franchir et que je m’interdis, c’est la violence physique et verbale.

Je ne suis pas en train de dire que notre façon de faire est juste, que c’est ça l’éducation positive, etc. Mais après avoir lu différents ouvrages, articles, etc. sur le thème, je me suis faite une certaine définition de ce que j’ai envie pour notre fils, pour notre famille et c’est celle qui nous correspond ????

Julie

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