J’ai toujours dĂ©testĂ© faire le mĂ©nage (celles et ceux qui aiment, levez la main !), bien que je sois plutĂ´t maniaque.
J’ai souvent pensĂ© Ă prendre une aide mĂ©nagère, mais plusieurs choses me freinaient : mon mari ^^, l’aspect financier, le fait qu’un-e inconnu-e vienne chez moi en mon absence et surtout qu’une tierce personne nettoie ma saletĂ©, cela me gĂŞnait.
Au fil des annĂ©es, Ă force de m’Ă©nerver avec ce mĂ©nage, de nous prendre le chou pour rĂ©partir les tâches mĂ©nagères, j’ai dĂ©cidĂ© de tester ce service. J’ai osĂ© tenter l’expĂ©rience car l’aide mĂ©nagère Ă©tait aussi celle d’une amie et j’avais donc confiance.
J’ai fait plusieurs essais de diffĂ©rentes personnes (Ă©ternelle insatisfaite que je suis) et des pauses plus ou moins longues (insatisfaite, question financière, etc.).
Avec l’arrivĂ©e de mon fils, la dĂ©pression post-partum qui s’est installĂ©e sans que je m’en rende compte, la fatigue, etc. J’ai commencĂ© Ă me demander s’il ne fallait pas Ă nouveau que je fasse appel Ă quelqu’un.
ForcĂ©ment que ces phrases mĂ©ga culpabilisantes ont envahi mon esprit : « Tu n’es mĂŞme pas capable de faire ton mĂ©nage et t’occuper de ton enfant », « Tu ne travailles pas, tu peux quand mĂŞme le faire », « Tu n’as pas honte de demander Ă une tierce personne de nettoyer ta M? » et j’en passe.
Je pense que la pensée la plus culpabilisante était : « Tu ne bosses pas, tu pourrais quand même le faire, comment font les parents qui bossent ?! ».
Mais Ă©tant donnĂ© que cela devenait « vital », j’ai pris la dĂ©cision d’engager Ă nouveau une aide mĂ©nagère (recommandĂ©e par une amie), dont je suis actuellement encore très satisfaite !
Avec le temps, le travail sur moi, le lâcher prise, je me rends compte que je suis moins exigeante (je pense qu’Ă une Ă©poque personne n’aurait pu faire le mĂ©nage comme je voulais) et cela me soulage tellement !
Et mĂŞme si quand je dis que j’ai quelqu’un pour faire mon mĂ©nage, alors que je suis Ă la maison (avec mon fils ou au boulot chez moi), j’ai « peur » de la rĂ©action, une grande partie de moi s’en fiche quand mĂŞme car ça me change la vie ! (un peu contradictoire la nana )
L’autre aspect que je trouve aussi « dur » Ă gĂ©rer quand on en parle avec d’autres gens c’est cette image du : « Tu as une aide mĂ©nagère, tu as du fric ». Alors certes, cela a un coĂ»t, mais comme toute dĂ©pense, elle fait partie d’un choix, de sacrifices Ă d’autres endroits. Mais comme dit prĂ©cĂ©demment, pour moi c’est un rĂ©el poids en moins et rien ne peut concurrencer cela.
Si je fais ce post c’est pour te dire que :
OUI tu as le droit de demander de l’aide
OUI on peut être parent au foyer et ne pas faire le ménage
OUI tu as le droit de changer si la personne ne te convient pas
OUI c’est un coĂ»t mais fait le calcul « bĂ©nĂ©fice-perte » de cette charge en moins
et
FAIS CE QUE TU VEUX !
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