Le décollement des membranes

Le décollement des membranes

« Qu’est‐ce que le DPIO (Décollement du Pôle Inférieur de l’Œuf) ou « décollement des membranes » ?

C’est un geste réalisé lors d’un toucher vaginal, qui peut faciliter la mise en travail spontanée.

Le DPIO est souvent proposé dans le cadre de la grossesse prolongée (définie par un terme supérieur ou égal à 41+0 SA) pour tenter d’éviter le recours à une méthode artificielle de déclenchement du travail (médicaments, ballonnet, rupture artificielle des membranes).

Il peut être réalisé à partir de 39 SA pour réduire le risque d’accoucher après la date prévue d’accouchement, si votre col est suffisamment ouvert ».

« Le DPIO consiste à passer un doigt entre la paroi de l’utérus et la poche des eaux. Il permet, en effectuant un geste circulaire de 360 degrés, de « décoller » la poche dans laquelle est votre bébé, de la partie inférieure de l’utérus.

Ce geste dure en général 30 à 40 secondes. Il a une action à la fois mécanique et biochimique (réaction en chaîne aboutissant à la production naturelle de prostaglandines locales) ».

« Lors d’une consultation pour le suivi de la fin de grossesse, un toucher vaginal permet d’évaluer le col de l’utérus, pour savoir s’il est modifié ou non. L’évaluation du col comprend sa longueur, sa consistance, sa dilatation, et la hauteur du fœtus. Lors de ce toucher vaginal, un DPIO peut vous être proposé pour favoriser la mise en travail spontanée. Ce geste ne nécessite pas de préparation préalable, en dehors d’un temps d’information et de réflexion de la mère et/ou du couple ».

« Le DPIO permet-il à coup sûr de provoquer le début du travail ?

Non. Il existe 4 possibilités après un DPIO :

  • Les contractions seront de plus en plus intenses, signe du début du travail.
  • Les contractions permettront au travail de débuter, mais il faudra ensuite avoir recours à des médicaments pour « entretenir » les contractions utérines.
  • Les contractions s’arrêteront sans que le travail à proprement parler ne débute.
  • Parfois, ce DPIO ne provoquera pas ou quasiment pas de contractions utérines ».

« Est-ce douloureux ?

Un DPIO provoque un inconfort d’intensité très variable selon les femmes. Il peut parfois être quasi indolore. Il peut être douloureux, car c’est un toucher vaginal « plus appuyé » qu’un toucher vaginal classique. À tout moment, vous aurez la possibilité de demander à la sage‐femme ou au gynécologue de stopper son geste si la douleur que vous ressentez est trop importante ».

« Est-ce dangereux ?

Le DPIO ne comporte pas de risques particuliers pour vous ou pour votre bébé :

Il n’augmente pas le risque de césarienne.

Il n’augmente pas les risques infectieux, pour vous ou votre bébé.

Il peut provoquer quelques saignements, le plus souvent sans gravité.

La rupture non intentionnelle des membranes (ou « poche des eaux ») est rare ».

« Quels sont les avantages du DPIO ?

En comparaison avec le fait d’attendre que l’accouchement survienne de manière spontanée, le DPIO réduit le recours au déclenchement.

Il existe des contre-indications au DPIO : si l’accouchement par voie basse est contre-indiqué ou si votre placenta a une insertion basse ».

« Qui décide de la réalisation ou non du DPIO ?

Vous.

Si votre col est suffisamment ouvert, la sage‐femme ou le gynécologue peuvent vous proposer un DPIO, après vous avoir expliqué ses avantages et ses inconvénients. Il (ou elle) répondra également à vos questions. Mais la décision de sa réalisation ou non, vous appartient ».

Un DPIO ne doit jamais t’être imposé et si tu as des questions, n’hésite pas à les poser aux différent-e-s professionnel-le-s qui t’entourent durant ta grossesse.

 

J’ai personnellement dépassé mon terme lors de mes deux grossesses et j’ai les deux fois demandé un décollement à ma gynécologue. Les deux fois j’ai accouché le lendemain! 🥳❤️ J’ai ressenti la même sensation désagréable que lors d’un frottis mais pas de douleur. Après chacune a sa propre tolérance à la douleur…🤷🏽‍♀️

Si ça t’intéresse demande toujours l’avis des different-e-s professionnel-le-s de la santé qui suivent ta grossesse. Iels sauront répondre à tes questions.

Infos tirées du site www.parents.reseau-naissance.fr

Yasmine

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Comment survivre à son post-partum ?

Comment survivre à son post-partum ?

Quel nouveau parent n’a jamais entendu la phrase la plus culpabilisante du monde quand on a un nouveau-né?

”Dors quand il dort !” ou pire “Profite de ranger quand il dort !”

Dans la théorie, oui mais dans la pratique pas toujours possible et surtout pas envie. Et perso, j’avais besoin de trouver du temps “sans enfant” pour me consacrer à moi et rien qu’à moi durant quelques heures.

Nous te proposons une liste de choses que tu peux faire pour te retrouver et TE consacrer du temps quand bébé dort :

Durant sa sieste, ne fais RIEN !!

Ne range pas, ne nettoie pas, n’organise pas, ne prépare pas.

Prends le temps de lire, regarder ta série, dessiner, etc. peu importe mais prends le temps de faire quelque chose pour toi, que tu aimes et qui te détends.

Si tu as besoin de bouger (et seulement si tu en as envie, pas de pression stp), tu peux faire un peu de yoga, quelques exercices légers compatibles avec ton post-partum ou alors embarquer bébé en poussette/porte-bébé et aller faire une balade. Fais ce qui te met à l’aise et te fais du bien.

Si tu n’as pas envie d’être seul-e, autorise-toi aussi à trier tes visites et ne recevoir que les personnes à l’aise pour aller préparer le café pour vous deux, qui viendront avec un petit gâteau et qui seront au petits soins avec toi. Évite la vieille tante qui attends de toi le rôti du siècle.

Profite de cette compagnie pour papoter, décharger émotionnellement et partager tes ressentis.

Autorise-toi également à dire “Merci d’être venu-e, maintenant j’ai besoin d’être seul-e un moment”.

Si tu en as les moyens, fais venir un-e professionnel-le à domicile pour une manucure, pédicure, coiffure, massage, etc. C’est l’occasion de t’octroyer un moment de détente avec bébé qui dort dans la pièce à côté…Le rêve ! (grâce aux service https://apasdelouves.com/ par exemple !)

Prends le temps de te poser avec ton bébé en peau à peau. Il dormira sûrement mieux au contact de la chaleur de ta peau et à l’écoute des battements de ton cœur. Et toi, tu bénéficies d’un moment de calme pour faire qqch pour toi (lecture, série, détente, etc.)

Mon fils dormait 30 min dans son lit puis 2,5 heures avec moi et j’ai littéralement bingé « Desperate Housewives ». Il m’a fallu un peu de temps pour lâcher prise mais ça me faisait du bien aussi. C’était win-win !

Bien sûr, si c’est ton besoin, profite de dormir aussi et de faire une petite sieste, si c’est ce qui te fais du bien! Personne ne t’en voudra de l’avoir fait 😜

Je crois que le plus important c’est de t’écouter. Tu vis un moment si particulier de ta vie, tous tes repères sont bouleversés et tu dois réapprendre à gérer ton quotidien et tes besoins.

Sois indulgent-e avec toi-même : ta maison sera en désordre mais ça durera que quelques mois. Tu mangeras des pâtes tous les soirs puis tu retrouveras le temps de cuisiner. Tu te laves les cheveux une fois par semaine puis ta routine s’installera à nouveau. Et si non, « who cares? »

Notre mantra c’est “tout passe !” donc prends le temps de répondre à TON besoin du moment ! Le reste attendra !

Et surtout, combine ces différents « conseils » au gré de tes envies et besoin. Chaque jour réserve son lot de surprise, on est bien placées pour le savoir ! 😝

Yasmine

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Allaitement/Tire-allaitement et retour au travail

Allaitement/Tire-allaitement et retour au travail

Tu allaites ton bébé et tu recommences bientôt le travail? Tu souhaites poursuivre ton allaitement et tu te questionnes sur les modalités et comment ça va être possible?

Voici donc une liste non-exhaustive de tes droits et des obligations de ton employeur inscrits dans la loi suisse.

P.S. non négligeable : les mères allaitantes sont considérées au même titre que les mères tire-allaitantes.

« La pause d’allaitement fait-elle partie du temps de travail qui est pris en considération pour calculer la durée totale des pauses d’allaitement ? Art. 60 al. 2 OLT 1

Oui. Le pauses font partie du temps de travail quotidien. Durant la première année de vie de l’enfant, la durée des pauses d’allaitement rémunérées est définie comme suit :

  • au moins 30 minutes pour les femmes qui travaillent jusqu’à quatre heures par jour,
  • au moins 60 minutes pour celles qui travaillent plus de quatre heures,
  • au moins 90 minutes pour celles qui travaillent plus de sept heures.»

« Quand finit l’obligation de l’employeur d’accorder des pauses d’allaitement rémunérées pendant le temps de travail ? Art. 60 al. 2 OLT 1

Au cours de la première année de la vie de l’enfant, ces pauses sont comptabilisées comme temps de travail rémunéré. Plus tard, le temps consacré à l’allaitement doit être accordé par l’employeur mais ne compte plus comme temps de travail rémunéré. »

« Qui est responsable que les tâches urgentes soient effectuées pendant que je prends une pause d’allaitement ?

L’employeur est responsable de l’organisation du travail au sein de l’entreprise. »

« Est-ce que j’ai le droit d’être dispensé d’excursions, de voyages d’affaires, etc. si cela pose des problèmes en lien avec l’allaitement ? Art. 35a al. 1 LTr

Oui. Durant toute la période d’allaitement, les mères qui allaitent ne peuvent être occupées sans leur consentement. »

« Est-ce que je suis protégée contre le licenciement pendant la période d’allaitement ? Art. 336 let. b CO, art. 336c al. 1 let. c CO

L’employeur ne peut pas résilier un contrat de durée indéterminée au cours des 16 semaines qui suivent l’accouchement. Un licenciement durant cette période est considéré nul et n’a aucun effet juridique.

Un licenciement prononcé après ce délai est toutefois considéré abusif s’il peut être prouvé que l’allaitement en était le motif. Alors que la résiliation du contrat reste effective dans ce cas, la travailleuse peut réclamer une indemnité. »

« Qui prend en charge les conseils d’allaitement ? Art. 64 al. 7b LAMal

L’assurance maladie obligatoire prend en charge les visites à domicile de la sage-femme, sans participation aux frais jusqu’à 8 semaines après l’accouchement. De plus, elle prend en charge trois séances de conseils d’allaitement chez une sage-femme ou une consultante en lactation IBCLC (infirmières, sages-femmes, médecins bénéficiant d’une qualification complémentaire en allaitement). Aucune participation aux frais n’est perçue dans le cas des conseils d’allaitement.

Des renseignements sur des prestations supplémentaires peuvent être obtenus auprès des assurances maladie. »

« La loi sur le travail est-elle également valable pour les entreprises internationales ?

Oui. Selon le principe de territorialité la loi sur le travail s’applique à toutes les personnes qui sont employées en Suisse par une entreprise internationale. »

« L’employeur doit-il mettre à disposition des mères un endroit pour allaiter ? Art. 34 OLT 3

L’employeur doit mettre à disposition des mères qui allaitent un lieu approprié où elles peuvent s’allonger et se reposer. Une chaise longue dans un endroit séparé (p. ex. local de premier secours) bénéficiant d’un agréable climat ambiant peut servir à cette fin. »

 

Sache que tu as également le droit de quitter ton lieu de travail durant ta pause allaitement pour te rendre sur le lieu de garde de ton enfant pour l’y allaiter, tu as le droit de faire en sorte qu’on t’amène ton enfant sur ton lieu de travail aussi.

Le temps pris pour stocker de ton lait et laver ton matériel de tire-allaitement sont également a prendre sur ton temps de « pause allaitement ».

Même si je sais d’expérience qu’il n’est pas toujours facile de réussir à prendre ce temps (surtout si tu dois être remplacée durant cette pause), il est important et presque politique, de prendre ce droit, afin qu’il ne soit pas perdu, car non-utilisé.

Bonne reprise au travail et courage pour ces premiers jours chargés en émotion.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.allaiter.ch>allaitement et travail>Questions & réponses

Et pense à questionner ton-ta sage-femme et/ou un-e conseillèr-e en lactation.

Yasmine

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Mise en place de l’allaitement – Témoignage de Marisa

Mise en place de l’allaitement – Témoignage de Marisa

Marisa, nous te remercions du fond du coeur pour ton témoignage sur la mise en place de ton allaitement avec ta petite Alessia. Nous vous souhaitons une belle aventure lactée !

“Pendant toute ma grossesse, il était clair pour moi que je voulais allaiter. J’avais envie d’être au plus proche de mon bébé, continuer de créer ce lien comme quand elle était dans mon ventre. J’ai lu des articles, suivi sur Instagram des mamans allaitantes qui disent que toutes les femmes ont du lait, qu’il suffit de bien mettre en place l’allaitement et d’être bien entourée par des professionnel-le-s. Alors pourquoi pas moi, surtout que j’ai la volonté et l’envie ?

Mon bébé arrive, elle est là, posée sur moi. Les sages-femmes (SF) me demandent si je veux allaiter, je leur réponds tout de suite que “oui”. Elles positionnent le bébé dans mes bras et la mettent en place au sein. Et voilà, c’est maintenant que l’aventure de l’allaitement commence.
Les première secondes de chaque tétée font mal, très mal. Je me dis à chaque fois que les contractions étaient pires. J’ai résisté aux contractions, je peux donc résister à trois secondes de douleurs intenses. Mais je ne comprends pas, j’ai mal tout le long de la tétée. Je questionne la sage-femme, elle dit que pourtant le bébé est bien positionné, que des fois ça arrive que ça fasse mal et que cela passera avec le temps. Mais je ne suis pas convaincue. Avec tout ce que j’ai pu entendre sur l’allaitement, ça ne devrait pas faire mal tout le long, ce n’est pas normal.

Le lendemain, je questionne une autre SF qui prend le temps de regarder la tétée complète, des deux côtés. Effectivement, elle me donne deux-trois conseils, me remontre comment bien positionner le bébé et ses lèvres. Miracle ! Je n’ai plus mal après les trois premières secondes de souffrance du début.

Nous rentrons à la maison, je continue l’allaitement. Pendant deux semaines, je ne suis pas seule, papa est là avec moi pour découvrir ce nouveau rythme et me soutenir dans mon post-partum. Cela me fait du bien, je ne suis pas seule et je peux compter sur lui.

À la troisième semaine, je me retrouve seule avec ce nouveau rôle de maman. La petite demande souvent à être au sein, toutes les heures. Je ne comprends pas. Je suis fatiguée physiquement et mentalement. J’ai perdu beaucoup de poids d’un coup, je suis passé de 62 kilos à 55 kilos en quatre jours.

La SF vient faire la pesée de la petite et constate qu’elle a perdu du poids. Je me sens coupable, coupable de pas avoir pu donner à ma fille assez à manger et ne pas avoir remarqué qu’elle manquait de lait. Je lui dis que si je n‘ai pas le choix, on passera au lait en poudre.
Nous avons une discussion où je peux tout lâcher et mes larmes coulent à flot. Elle me dit que mes larmes sont légitimes et que je commence à faire un début de dépression post-partum et que si cela perdure, il faudra aller consulter.
Mais pour l’instant, il faut penser à la petite et faire tout pour qu’elle prenne du poids. Elle me demande si je veux continuer d’allaiter, je lui réponds que oui. Elle me dit qu’on va tout faire pour que je continue. Elle me dit tout ce qu’il faut faire. Je téléphone à ma maman pour qu’elle puisse m’aider et me ramener des compléments pour l’allaitement.
Ma maman me ramène un tire-lait pour aider à la monté de lait, le temps que ma petite Alessia gagne des forces pour stimuler mon sein d’elle-même. Je dois tirer mon lait pour lui donner en complément trois fois par jours après la tétée au sein.

C’est difficile de trouver du temps pour tirer mon lait car comme ma fille est au sein toutes les heures, je dois trouver le bon équilibre entre la tétée et tirer mon lait.
C’est une pression que j’ai en plus. Malgré cela, je ne me décourage pas et essaie de trouver un moment pour le faire.
Je m’aperçois que le matin, juste après la tétée de 6h, c’est idéal pour le faire. Je mange mon petit-déjeuner et tire mon lait en même temps, puis je retourne me coucher.

Je suis tellement fière de voir 60 ml dans le récipient. Plus les semaines passent, plus il y a en quantité.
Je reprends des forces, du poids et confiance en moi. La SF passe deux jours après pour peser Alessia.
Elle a pris du poids. Je suis si rassurée et tellement contente de moi.
Nous continuons à lui donner un complément pendant deux semaines. Ensuite, la SF nous dit que c’est tout bon, je peux désormais lui donner plus que le sein.
Cela fait trois mois que j’allaite et ça se passe super bien. Il ne faut juste pas perdre espoir, avoir confiance en soi et être bien entourée pour y arriver.

Ps : ce récit a été écrit pendant la tétée de quatre heures du matin”

Yasmine

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Le périnée durant l’accouchement

Le périnée durant l’accouchement

Le périnée, c’est l’ensemble de muscles qui soutient le bas du bassin et comporte l’urètre, le vagin et l’anus. C’est avec ce muscle que tu gères ta continence urinaire et anale et en le contractant que tu soutiens ta vessie, tes intestins et ton utérus.

Durant ton accouchement, ton périnée a un rôle essentiel à jouer : il doit se relâcher pour laisser ton vagin s’ouvrir suffisamment pour laisser passer ton bébé.

Dans certains cas, ton périnée peut moins se contracter et une déchirure peut survenir, dû à son écartement trop rapide ou la poussée trop forte de ton bébé. C’est courant, nécessite parfois des points de suture et se remet généralement bien !

L’épisiotomie est un acte médical, une incision faite par un-e professionnel-le pour éviter une déchirure plus profonde du périnée ou accélérer la sortie du bébé en cas de détresse. Comme tout acte médical, tu devrais être informée, donner ton consentement et tu as le droit de refuser.

Après l’accouchement, ton périnée aura besoin de temps pour reprendre sa place et tu pourrais avoir de la peine à contrôler ta continence (urine, selles, gaz). Les sages-femmes devraient quotidiennement contrôler tes éventuels points de suture mais préviens-les de toutes douleurs ressenties.

Pour te soulager, tu peux t’aider de ton coussin d’allaitement et ainsi surélever tes fesses et jambes et réduire la pression de ton périnée.

Quand tu vas aux toilettes, surélève tes jambes à l’aide d’un marche-pied pour diminuer la pression exercée sur ton périnée durant la poussée. Tu peux t’aider d’un PériSpray pour réduire la sensation de brûlure.

Tiens toujours ton-ta sage-femme informé-e de tes sensations et d’éventuelles douleurs, celles-ci ne devraient pas perdurer plus que quelques jours après ton accouchement. Pour réduire une éventuelle incontinence, tu peux, lors d’un éternuement par exemple, croiser les jambes et serrer ton périnée.

Quelques semaines après ton accouchement et après validation auprès de ton-ta sage-femme et/ou gynécologue, tu pourras commencer la « rééducation » du périnée. Tu vas apprendre à tonifier ton muscle et surtout comprendre comment le mobiliser.
Elle est réalisée par manipulation manuelle par un-e professionnel-le et/ou avec une sonde vaginale. Tu pourras jouer, grâce à ton périnée, à un jeu vidéo 

Anna Roy, sage-femme, parle dans son livre « La vie rêvée du post-partum », du périnée et de sa « rééducation » de façon détaillée. Nous te conseillons vivement de le lire !

Le livre « Périnée » de Clémentine Siméon et Delphine Carré est aussi une source d’informations et d’exercices précieuse !

Yasmine

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