La gestion des pleurs de bébé

La gestion des pleurs de bébé

Bébé a quelques jours, semaines, mois et parfois tu as l’impression que jamais il ne s’arrêtera de pleurer.

Les pleurs de nos enfants nous inquiètent, nous angoissent, nous culpabilisent, nous font nous sentir impuissants et tant de choses encore !

“Les pleurs sont un moyen d’expression et de communication du bébé. C’est sa manière à lui d’attirer l’attention. Un bébé en bonne santé peut pleurer jusqu’à 2 à 3 heures par jour, souvent en fin de journée ou le soir.” https://www.hug.ch/enfants-ados/sante-votre-enfant/pleurs-du-nourrisson

Cela paraît énorme quand on y pense ! Et lorsque notre bébé pleure, nous avons tout de suite l’impression que ça dure des heures.

Personnellement je trouve que savoir que c’est “normal“, est déjà rassurant.

Il m’est parfois arrivé de “chronométrer” quand mon fils pleurait afin de pouvoir “quantifier” ces moments. Et souvent cela durait moins longtemps que ce que je pensais.

Petit à petit, tu vas apprendre à reconnaître les différents pleurs de ton enfant. Enfin, ça c’est la théorie… Perso j’ai toujours trouvé ça difficile…

Mais en fait , pourquoi ton bébé pleure-t-il ?

Il a faim.

Il est fatigué.

Il a chaud ou froid.

Il est gêné par sa couche sale.

Il est perturbé par le bruit, la lumière.

Il est mal positionné ou inconfortable.

Il a besoin d’évacuer le surplus de tension accumulée durant la journée avant de s’endormir.

Il a besoin de se sentir en sécurité, d’être rassuré, d’être en contact avec son entourage.

Il peut aussi pleurer sans raison particulière.

Que faire quand les pleurs ne s’arrêtent pas ?

Pour commencer, vérifier si tu as bien répondu à ses besoins primaires : manger, boire, changer la couche, est-il trop ou pas assez habillé ?

Prends le dans tes bras, fais du peau à peau, berce-le

Tu peux lui chanter des chansons en le posant contre ta cage thoracique, les vibrations sont souvent apaisantes

Si tu as l’impression que c’est son ventre qui le gêne, tu peux le masser doucement ou le mettre en position couchée sur le ventre sur on avant bras (comme un petit paresseux 🙂

Parfois les balades ont un effet magiques !

Peut-on laisser pleurer un bébé ?

“Il n’est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s’il n’est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n’est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions. Le laisser pleurer ne l’aide donc pas à apprendre quoi que ce soit.

Consoler votre bébé chaque fois qu’il pleure ne risque pas de le gâter. En fait, il deviendra plus calme et moins inquiet. Lorsque vous répondez rapidement et calmement à ses pleurs, votre bébé se sent aimé et en sécurité. Votre façon de réagir influence ainsi les premiers liens d’amour et l’attachement qui vous uniront à votre bébé.” https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/soins/fiche.aspx?doc=naitre-grandir-bebe-pleurs-comprendre

Si tu ne supportes plus les pleurs de ton bébé (ce qui peut arriver et est tout à fait légitime !!!) :

Évite de crier et surtout ne le secoue pas, les conséquences peuvent être dramatiques ! Et même si cela nous semble improbable, cela arrive malheureusement plus vite que ce que l’on pense.

Installe ton bébé dans en endroit sécurisé, son lit par exemple

Quitte la chambre

Fais appel à une personne de confiance (famille, amis, voisins,…) pour qu’il-elle puisse venir prendre le relais

 

Plusieurs informations sont tirées du site https://www.hug.ch/enfants-ados/sante-votre-enfant/pleurs-du-nourrisson

 

Julie

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J’ai choisi l’hystérectomie

J’ai choisi l’hystérectomie

J’ai 34 ans, je suis maman d’un enfant et j’ai choisi de me faire enlever l’utérus.

« T’es pas un peu jeune ? », « Mais tu es sûre ? », « Non Madame, ça ne se fait pas », « Et si tu veux quand même un autre enfant ? », « Heu mais c’est définitif ! », « Tu t’es bien renseignée ? », « Ah bon, pourquoi ? »

Ces questions, posées avec plus ou moins de bienveillance, je les ai entendues et la plupart je me les suis aussi bien entendu posées.

Il y a 8 ans, après avoir reçu le diagnostic (facile) de côlon irritable, suite à des douleurs au ventre quasi quotidiennes, je me suis de moi-même dirigée vers mon gynécologue qui m’a diagnostiqué quasi instantanément une endométriose. Quelques mois après je me faisais opérer : j’avais des foyers un peu partout dans l’abdomen et des adhérences entre certains organes.

Très honnêtement, ma vie n’a pas changé après cette intervention, je n’ai pas le souvenir d’avoir constaté une nette amélioration…

Mes cycles n’ont jamais été une partie de plaisir, mais depuis mon accouchement il y a plus de 3 ans, j’ai vraiment eu le sentiment de les subir, que les douleurs étaient plus fortes, les règles plus longues, etc.

J’ai essayé de remettre un stérilet aux hormones (comme j’avais avant ma grossesse), mais dès le moment où on me l’a posé, j’avais vraiment ce sentiment d’avoir un corps étranger dans mon corps. Je l’ai donc retiré peu de temps après. A ce moment, je me suis interrogée sur la ligature des trompes. J’en ai parlé avec mon gynécologue de l’époque qui m’a dit que niveau contraception ça réglerait le problème, et que ça pourrait même aider pour l’endométriose, si celle-ci devait revenir.  

Entre temps, j’ai changé de gynécologue pour diverses raisons. En discutant avec cette nouvelle doctoresse, j’ai évoqué la ligature, et là, elle m’a tout de suite dit que non, ça n’aiderait pas pour l’endométriose car j’aurai toujours mes règles ! (Et là, on ne sait plus qui-que croire…elle m’a même fait me demander si j’avais vraiment eu de l’endométriose ou si je m’étais faite opérer pour le petit porte-monnaie de mon ancien gynéco..) Elle m’a dit que pour elle, une solution serait de cautériser l’utérus (c’est-à-dire brûler l’intérieur et ainsi ne plus avoir d’endomètre et donc de règles) ou la pilule en continu. Lorsque je lui ai évoqué un peu sur le ton de « l’humour » l’ablation de l’utérus, elle m’a dit que ça ne se faisait pas.

J’ai donc réfléchi aux solutions proposées et en voyant que 30% des femmes continuent à avoir leurs règles en cautérisant, j’ai vite abandonné cette idée et de toute façon elle ne me parlait que très peu ! J’ai donc opté pour la pilule, par dépit… Chose que mon corps avait très bien comprise car les quelques pauvres jours où j’ai pris cette fameuse pilule, j’avais le sentiment de m’empoisonner (je n’aime pas l’idée de devoir prendre des hormones) et j’ai donc arrêté.

Retour au point de départ… un peu désespérée, avec des cycles toujours pénibles… Je me suis donc dit : si tu ne peux pas les changer, apprend à vivre avec ! J’ai commencé à me renseigner, à lire, chercher des infos sur comment « tirer profit », accepter, faire avec ces phases de mon cycle qui peuvent aussi m’apporter plein de choses, comme apprendre à m’écouter, à me reposer durant les règles, à utiliser mon élan de créativité juste après etc.

J’ai essayé, j’ai mis en place mon petit tableau pour savoir où j’en étais au fil du mois et que mon mari comprenne aussi mes différentes humeurs. Oui, ça a aidé, un peu, mais ça ne m’a pas enlevé les douleurs, les règles qui durent plus d’une semaine, le flux très abondant certains jours, le syndrome pré-menstruel qui s’est accentué depuis la naissance de mon fils.

Pour moi, la seule solution restait : enlever mon utérus. À mon sens, il n’avait plus d’utilité, il me gâchait plus la vie qu’autre chose… En commençant à m’informer, j’ai lu qu’on pouvait (bien) vivre sans utérus, que certes c’était une grosse opération mais pas impossible, etc.

Les mois se sont écoulés et finalement, fin 2022, j’ai décidé de changer de gynécologue car une amie me parlait tellement en bien du sien que je voulais avoir un autre (et un troisième) point de vue.

J’ai eu la chance d’avoir un rendez-vous assez rapidement et ai pu le voir avant Noël.

Je n’ai jamais rencontré un médecin aussi bienveillant, professionnel, à l’écoute, respectueux, attentif et tant d’autres choses encore ! Nous avons discuté de mes soucis, mes douleurs, etc. et il m’a demandé : quelle serait votre solution, même si elle semble impossible ? Et j’ai répondu : enlever mon utérus. Ce à quoi il me répond : ok si c’est ce que vous souhaitez.

Et là, une vague d’émotions est montée en moi ! J’avais les larmes aux yeux ! Enfin quelqu’un qui prenait ma demande en compte, qui me disait que c’était possible, que je n’étais pas « folle » de vouloir cela.

Nous avons quand même évoqué TOUS les moyens pour soulager mes douleurs et rendre plus supportables les règles (en partant de la méthode la plus naturelle pour arriver à la chirurgie), il m’a expliqué les avantages et inconvénients de chaque « traitement » et m’a donné le choix en m’invitant à y réfléchir tranquillement et à le recontacter en cas de questions ou de décision prise.

Je suis sortie de ce rendez-vous soulagée, entendue, respectée. Suite à cela, nous avons rediscuté avec mon mari de cette décision. Il est clair que cette dernière me revient car c’est mon corps, mais nous sommes un couple, une famille et il fallait être sûr que nos projets d’enfants soient terminés 🙂 Nous étions déjà très au clair avec cela avant, mais la discussion nous a permis de ré-évoquer le pourquoi de cette décision et de la confirmer.

Début janvier j’ai repris rendez-vous avec mon gynécologue pour lui confirmer mon envie de me faire opérer et fixer la date.

J’ai choisi l’hystérectomie pour ne plus avoir de règles, pour ne pas avoir à prendre de contraception hormonale ni mettre tout corps étranger en moi, pour réduire (et stopper j’espère) mes douleurs, et simplement car je ne lui trouvais plus aucune utilité dans mon corps.

Je me suis faite opérer fin mars, mon incroyable gynécologue m’a enlevé mon utérus, mes trompes de Fallope mais aussi de gros foyers d’endométriose présents sur mon ovaire gauche et les ligaments qui tenaient mon utérus (moi qui pensais ne plus en avoir…)

Je garde mes ovaires car ils sont sains et sont nécessaires à mon organisme jusqu’à la ménopause. Mes cycles hormonaux continueront, je risque d’avoir encore des changements d’humeur mais « au moins » sans tous les désagréments autour 🙂

Je sais que j’ai fait le bon choix, celui qui est juste pour moi. Je décide de prendre le temps pour ma convalescence, de m’écouter, de calmer le rythme pour prendre soin de cette partie de mon corps qui a pas mal morflé après mon accouchement (et dont je n’ai clairement pas correctement pris soin, voulant retrouver ma « vie d’avant » sans prendre le temps de me poser) et qui vient de subir une grosse intervention.

Je décide que ce prochain mois se déroulera sous le signe du lâcher prise, du prendre soin de soi, d’oser demander de l’aide, d’accepter l’aide offerte, d’accepter d’avoir une baisse au niveau moral (merci les hormones), d’accepter de ne rien faire et de ne pas être « productive », de prendre le temps que j’aurais dû prendre lors de mon post-partum.

Je suis reconnaissante d’être entourée et soutenue par mon mari, ma famille et mes amies si précieuses à mon coeur. 

Julie

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7 + 3 =

Le choix du prénom

Le choix du prénom

Ta grossesse avance, et il est temps de réfléchir au prénom de bébé !

Si vous avez décidé de connaître le sexe du bébé, il n’y aura qu’un prénom à trouver

En revanche, si vous gardez la surprise, il va falloir vous creuser les méninges hihi

Je vais te parler ici de mon expérience, car c’est tellement personnel et propre à chacun-e !

Avec mon mari, nous avions un prénom de chaque que nous aimions depuis un moment.

Lorsque nous avons appris le sexe, un petit garçon, cela nous a quand même facilité la tâche.

Car oui, nous avons toujours aimé le prénom Thibaud, mais nous avons quand même réfléchi à si nous ne voulions pas un prénom plus court, plus facile à écrire, etc.

Nous voulions un prénom court, mais pas forcément avec une seule syllabe (nous aimions par exemple Ben, Max)

Ensuite il a fallu batailler et éliminer tous ceux qui me rappelaient un élève ou un collègue de mon mari 😉 

J’ai aussi réfléchi aux initiales, à le dire à l’envers voir si ça allait avec notre nom de famille, nos deux prénoms, les rimes qu’on peut faire etc. (oui je réfléchis beaucoup !)

Après mûre réflexion, nous avons quand même décidé de garder Thibaud, notre coup de cœur.

Ce qui nous a beaucoup fait hésiter pour Thibaud c’était vraiment l’orthographe ! Étant enseignante, je le voyais déjà galérer à écrire son prénom etc.

Nous nous sommes demandés s’il ne fallait pas simplifier l’orthographe, en l’écrivant Tibo. Et finalement nous nous sommes dit que de toute façon il allait devoir l’épeler toute sa vie alors autant l’écrire “juste”.

Choisir un prénom n’est pas (toujours) une chose facile. Cela engendre beaucoup de discussions, parfois des prises de tête, parfois de la pression venant de la famille, de la société, etc. Ce qui, à mon sens, est le plus “lourd”, c’est de se dire que le prénom que nous donnerons à notre enfant, il le portera toute sa vie ! (même s’il est toujours possible de le changer…)

Il existe pas mal de sites et de livres qui aident dans la recherche de prénom. J’ai par exemple trouvé chouette d’aller chercher l’étymologie, le sens derrière les prénoms, etc.

Voici la dernière chose que j’ai envie de te dire : bonne chance 🙂

Et n’oublie pas qu’au pire, tu as quelques jours après la naissance pour te décider hahaha

Julie

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7 + 8 =

Le syndrome du 3ème jour

Le syndrome du 3ème jour

Tu viens d’accoucher, tout est merveilleux (ou pas, et c’est ok!) et tout à coup, au 3ème jour, tu pleures sans cesse, tu te sens déprimée, triste, tu as des sautes d’humeur, tu te sens anxieuse, vulnérable, irritable et pour couronner le tout, tu culpabilises de ressentir tout ça.

Rassure toi, ce “syndrome” est courant, on l’appelle le (fameux) baby blues.

Selon les spécialistes, cet état de tristesse et de mélancolie s’explique par les changements physiologiques qui s’opèrent avec l’accouchement : chute hormonale importante, augmentation du stress et manque de sommeil.

Ce troisième jour va aussi souvent de pair avec la montée de lait. Si tu souhaites allaiter et que cela ne se passe pas comme prévu/imaginé, cela peut aussi te déstabiliser, te culpabiliser.

Si tu ne souhaites pas allaiter, ton corps va quand même avoir cette montée de lait et cela peut être douloureux et pas évident à gérer.

Dans tous les cas, n’hésite jamais à faire appel au-à la sage-femme pour t’aider dans ces moments !

Dans tous les cas, tes seins vont changer d’apparence, grossir, durcir et cela peut être très impressionnant !

Perso, je me suis retrouvée à aller aux toilettes au milieu de la nuit et à halluciner devant la taille de ma poitrine ! Je ne savais pas qu’elle pouvait grossir à ce point !

Du côté de ton bébé, il se passe aussi beaucoup de choses !

“Le bébé émerge de sa récupération, et débute ses tétées groupées. Biologiquement, les éveils sont plus fréquents en soirée et en début de nuit chez le bébé humain, et lorsque les éveils sont groupés et rapprochés sur une courte période de quelques heures, on a aussi droit à des tétées semblables.” 

“Il peut être irritable et difficile, voire impossible, à rendormir. Il a besoin de contact et de chaleur et pleure lorsqu’on le dépose. La fatigue accumulée des derniers jours se fait sentir chez le père comme chez la mère, et la chute des hormones de grossesse affecte le moral de la nouvelle maman.”

Mais alors que faire ?

“On prend une grande respiration. Vous êtes en pleine période d’adaptation, tout le monde est épuisé et il faut s’apprivoiser, et apprivoiser cette nouvelle vie. N’hésitez pas à garder l’enfant près de vous de jour comme de nuit pour pouvoir répondre plus rapidement aux besoins et éviter les escalades de pleurs.”

Demande de l’aide, du soutien (on sait, ce n’est pas toujours facile, mais c’est vital en post-partum), que ce soit aux professionnel-les qui t’entourent, à tes ami-es, ta famille (le-la partenaire n’est volontairement pas cité car il n’est pas là pour aider, il est là pour jouer son rôle de co-parent, point final)

N’hésite pas à faire du peau à peau aussi souvent que nécessaire, cela fera du bien à ton bébé et à toi aussi !

Si tu as le sentiment que cette irritabilité, cette tristesse, cet état de dépression persiste au-delà de 2-3 semaines, n’hésite pas à consulter un-e professionnel-le.

 

Les citations sont tirées du site https://www.mereetmonde.com/blogue/syndrome-du-3eme-jour/

Julie

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14 + 11 =

Le post-partum dure 3 ans

Le post-partum dure 3 ans

Petite suggestion de lecture avec l’indispensable d @_anna.roy_ ????

Je tiens à rappeler que nous vivons tous et toutes cette période de post-partum différemment et sur une durée plus ou moins longue.

Tout ce que tu vis est légitime. Tu as le droit de te sentir bien, épanoui-e, heureux-se, en phase avec ton bébé. Tu as le droit d’être mal, de regretter, de ne pas sentir une cascade d’amour, d’être fatigué-e.
Et cette liste est loin d’être exhaustive!

Tout ça pour dire que chaque parent est unique, chaque bébé est unique et chaque post-partum est unique.

Selon le corps médical durée entre sortie du placenta et retour des règles, donc dépend de chaque femme et situations (allaitement, contraception) !

Selon Anna Roy, le post-partum dure 3 ans.

Moi qui n’ai pas une âme de militante, je referme ce livre avec une flamme au creux de mon ventre, une envie de faire changer les choses, de faire évoluer les mentalités et de prendre soin des mères en priorité mais aussi des pères.

Au delà de son militantisme, Anna Roy nous parle des femmes, des mères, de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum avec une douceur et une bienveillance remplies d’espoir.

Si chaque femme était accompagnée par une Anna Roy et tous les aménagements qu’elle propose, le post-partum se passerait certainement mieux pour une grande majorité d’entre elles.

Oui le post-partum dure 3 ans, il peut être doux, en montagnes russes ou très difficile. Quelle que soit la façon dont on le vit, c’est un DROIT d’être reconnue, un DROIT d’avoir de l’aide qui ne coûte pas un bras, un DROIT de dire que ça ne va pas sans culpabiliser, sans devoir se justifier ni se sentir jugée.

Oui les femmes enfantent depuis la nuit des temps, mais le vivaient-elles bien? Le quotidien était-il le même ? Peut-être, ou pas…!

Le désir d’enfant, la conception, la grossesse, l’accouchement, le post-partum sont des montagnes russes pour nos hormones, notre corps, nos émotions, notre tête et nous ne sommes pas toutes égales face à notre façon de réagir à tout cela !

Il est grand temps de mettre des choses en place et de prendre soin de celles qui mettent au monde et éduquent les adultes de demain (on t’oublie pas papa, mais là je fais ma mère au foyer féministe ????)

Julie

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