Le cycle menstruel

Le cycle menstruel

Cela fait bientôt 20 ans que j’ai mes règles. Depuis toutes ces années, j’ai le sentiment de les subir, que ce soit au niveau des douleurs, de mon humeur qui change ou du côté « pratique » avec les protections hygiéniques, la contraception, etc. Je ne me suis jamais interrogée sur le fait de pouvoir avoir une « influence » sur mon cycle et si je pouvais en retirer quelque chose.

C’est en recevant le mail du matin des Fabuleuses au Foyer et cette bande dessinée de Fleur-Lise Palué que j’ai eu comme une révélation. OUI ! Je pouvais tirer profit de mon cycle, apprendre à le connaître, planifier certaines choses en fonction de lui.

Je suis actuellement en train de lire le fabuleux libre « La Femme optimale » de Miranda Gray afin d’en apprendre plus sur le cycle menstruel, de pouvoir connaître les signes physiques et psychiques que mon corps m’envoie, tout cela afin de révéler ce trésor qui est en moi 🙂

Je te laisse découvrir la magnifique BD de Fleur-Lise et pourquoi pas te plonger dans la lecture de l’ouvrage de Mme Gray !

Le savoir c’est le pouvoir et connaître son corps est un beau cadeau que l’on se fait !

Illustrations réalisées par Fleur-Lise Palué pour les Fabuleuses au Foyer. Plus de détails ici :

https://fabuleusesaufoyer.com/quatre-femmes-en-une-bd/

Julie

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Mon post-partum

Mon post-partum

Tu es mon premier bébé, je souris de vivre ces premiers moments avec toi mais mes yeux sont hagards, perdus, brumeux et vides. Je ne suis pas là, mon esprit est ailleurs et il erre sans savoir où il doit aller. Je ne comprends pas, je ne sais plus qui je suis, je ressens de l’incompréhension pour ce que je suis en train de vivre.

Tu a été tellement désiré, je suis tombée enceinte très vite, ma grossesse a été idyllique, mon accouchement magique mais dès l’instant où l’on te pose sur mon ventre : c’est le vide. Je ne ressens rien, ni soulagement, ni bonheur. Juste rien. Et je suis bouleversée de ne rien ressentir.

Pourtant, dans mes mots et gestes envers toi, je suis « une mère parfaite » mais dans ma tête, ça ne suit pas. Je suis un robot, une maman automate. Je sais que je t’aime très fort mais mon cerveau est en black-out. Pourtant, je ne m’identifie pas du tout avec les symptômes du baby blues ni ceux de la dépression post-partum.

Je ne me reconnais pas de ne pas pleurer de bonheur, je suis perdue lorsque tu pleures. J’ai un besoin, presque viscéral, du soutien verbal et de la présence de ton papa. Qui suis-je devenue et où est celle que j’étais?

Une amie m’a alors dit un jour « Prendre soin de sa tête, c’est s’offrir un merveilleux cadeau à soi-même ! ». J’en ai eu le souffle coupé et ai immédiatement pris rendez-vous chez une psy pour tenter de comprendre ce que je traversais. J’avais besoin de mettre un mot sur mon ressenti et mes émotions.

Lors de nos rendez-vous, j’ai tout dit, tout craché, tout déballé et rien que ça, ça m’a fait un bien fou. Je me suis sentie plus légère et j’avais l’impression de me confier à une amie. Puis, rdv après rdv, elle m’a aidée à enfin comprendre.

Je vivais une matrescence: j’étais devenue mère, ta maman, et traversais donc depuis un chamboulement identitaire majeur (comme une crise d’ado). Je n’étais et ne serai plus jamais la même. J’ai aussi compris que c’était le jour de ta naissance que je me suis identifiée pour la première fois comme étant une adulte (à 28 ans, c’était le moment).

Voilà enfin la pièce du puzzle qu’il me manquait durant tous ces mois et que mes yeux hagards cherchaient déjà à la maternité. Mon regard est revenu et aujourd’hui, je me sens de nouveau moi-même.

Je me félicite chaque jour d’avoir osé aller voir une psy, d’avoir pris soin de ma tête, de moi-même et d’avoir cherché à comprendre qui j’étais devenue. Si je l’ai fait, c’est aussi un peu pour toi. Il n’y a aucune honte à prendre soin de soi, sache-le. Au final, c’est comme aller chez le médecin, le masseur ou l’ostéopathe mais pour l’esprit (et ça, ça change tout!).

Comme quoi, on peut vivre une belle grossesse, un merveilleux accouchement et tomber de 25 étages durant son post-partum. Chaque vécu est légitime et chaque histoire est belle à raconter.

Je suis aujourd’hui fière du chemin parcouru et de la mère que je suis pour ton frère et toi. Je suis désormais en paix avec ma nouvelle identité. Mon cerveau a permis à l’amour et au bonheur de s’installer et je ne les laisserai plus jamais partir. Promis!

Je regarde maintenant cette photo avec un empathie, une bienveillance et une tendresse énorme. J’en ai les frissons à chaque fois. ????✨ Un jour, je te la montrerai et je t’expliquerai le chemin qu’on a fait ensemble, main dans main.

Le post-partum est un vrai tsunami, un ouragan démolissant tout sur son passage et pourtant, ce chaos me manque. Ces instants ont été purs, crus, émotionnellement intenses et criants de vérité. Cette intensité fait que je ne me suis jamais sentie aussi vivante que dans ces premiers instants de ta vie. Et au final, rien ne compte plus.

A., mon premier bébé, avec ta naissance, c’est aussi moi qui suis née, moi la mère, la maman. Merci de m’avoir autant appris et de m’avoir ouvert les yeux sur un nouveau monde. Je t’aime du plus profond de mon être.

Ta Maman ❤️

Yasmine

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La dépression pré-natale

La dépression pré-natale

Devenir parent, cela peut faire peur, donner le vertige et bouleverser. Oui mais souvent ce sentiment survient après l’arrivée du bébé, lorsque l’on prend la mesure des responsabilités qui incombent au rôle de parent et du rythme de vie qui est désormais le nôtre. Le tabou autour de la dépression post-partum commence à tomber, les témoignages fleurissent et l’accompagnement se développe. Ok, mais qu’est-ce qu’il se passe lorsque ce sentiment-là, on le ressent durant la grossesse ? Avant même d’avoir touché du bout des doigts à sa nouvelle vie, avant même d’avoir rencontré son enfant.

Il s’agit d’une dépression pré-natale, maladie tout à fait légitime et atteignant entre 7 et 12% de futures mères et entre 6,5 et 11,5% des futurs pères.

Certains parents font, par exemple, de violents cauchemars, angoissent lorsqu’ils-elles pensent à la vie qui les attend et/ou n’arrivent pas à commencer à se projeter et à préparer l’arrivée du bébé (matériel de puériculture, choix du prénom, etc.). Les personnes atteintes de dépression pré-natale auront les mêmes symptômes qu’une dépression “classique” ou post-partum :

  • Perte d’appétit ou trop grand appétit
  • Grand besoin de sommeil ou insomnie
  • Tristesse, irritabilité et anxiété
  • Culpabilité, regret, découragement
  • Perte d’intérêt pour les choses qu’il-elle aime habituellement
  • Pensées suicidaires

Si tu ressens un ou plusieurs de ces symptômes et surtout, si tu as des pensées suicidaires, parles-en à ton entourage, aux différent-e-s professionnel-le-s qui te suivent et ne reste pas seul avec ce ressenti. Il est tout à fait compréhensible d’être bouleversé, submergé et envahi par un tourbillon de pensées angoissantes quant à l’arrivée prochaine d’un enfant. Et cela ne fait de toi en rien un moins bon parent. Tu es et seras toujours le meilleur parent pour ton enfant, quoique tu vives.

Les services d’urgences psychiatriques et détresse psychologique des différents cantons romands sont disponibles 24h/24 et 7j/7.

Vaud : 0848 133 133

Fribourg : 026 305 77 77

Genève : 022 372 38 62

Jura : 144

Neuchâtel : 032 755 15 15

Valais : 0800 012 210

Tu peux aussi consulter le site www.santepsy.ch qui est plein de ressources.

Tu peux donc, sans honte, en parler avec ton-ta gynécologue, médecin de famille, sage-femme, chercher un groupe de soutien, prendre des médicaments spécifiques (sans crainte pour ton enfant), etc. C’est ton droit le plus strict !

La société d’aujourd’hui vénère la parentalité et il peut donc paraître difficile de dire que l’on est triste d’être enceinte ou d’attendre un enfant, que cela nous angoisse, que cela ne représente pas le bonheur ultime pour nous, etc. Cependant, les choses changent, les tabous se brisent et c’est notre volonté, chez Parentalescence, de mettre en lumière tous les parents, même ceux qui ne se retrouvent pas dans ce rôle.

Le podcast BLISS Stories a consacré son 109e épisode à ce trouble de la grossesse. Cours vite l’écouter ici pour avoir le témoignage de Laura.

Mais surtout, surtout, n’oublie jamais qu’au bout du tunnel, il y a toujours de la lumière. ✨

Yasmine

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Mon post-partum

Mon post-partum

Mon bébé d’amour,

Bientôt deux ans que tu fais partie de nos vies. J’ai toujours imaginé la maternité comme quelque chose de magique, une rencontre incroyable, un coup de foudre immédiat. Et pourtant cela ne s’est pas passé ainsi ! J’ai fait un baby blues assez fort à ta naissance qui s’est, je le pense, transformé insidieusement en dépression post-partum.

Ce n’est que maintenant, à l’aube de tes deux ans que je me sens totalement bien dans mon rôle de maman, épanouie, heureuse de passer toutes mes journées avec toi et je ne changerais cela pour rien au monde. Ces 20 premiers mois ont été jalonnés de hauts et de bas et j’ai souvent culpabilisé de ne pas être pleinement épanouie dans ce rôle, moi qui ai TOUJOURS voulu des enfants (et pas qu’un seul !).

A la suite d’un gros « down » après ton premier anniversaire et avec l’aide de ma psychologue et de ma doctoresse, nous avons décidé qu’il serait bénéfique que je prenne de la sertraline.
Grâce à ces médicaments, à ma thérapie et au temps qui avance, je me sens bien avec moi-même, bien dans mon couple et bien avec toi mon petit garçon.

Parfois, les choses ne se passent pas (du tout) comme on se l’imaginait et c’est difficile de l’accepter. Prendre du temps pour soi, être indulgent avec soi-même, s’entourer de personnes bienveillantes et de professionnel-le-s en qui on a confiance est primordial selon moi.

Quand je n’allais pas bien, je pensais que je ne verrais jamais le bout du tunnel et crois moi, la lumière revient plus rapidement que ce que l’on imagine.

On ne le répétera jamais assez et c’est une réalité, la naissance d’un enfant est un chamboulement. Pour certains plus serein que pour d’autres et c’est ok !

J’apprends à accepter de ne pas être une maman parfaite pour toi, mais celle dont tu as besoin, chaque jour de ta vie.

Je t’aime mon Thibaud, aujourd’hui et pour toujours

Ta Maman

Julie

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Médecines alternatives

Médecines alternatives

Nous te proposons ici une sélection de pratiques thérapeutiques dites « médecines alternatives » que nous avons testées et apprécions particulièrement.  

L’ostéopathie : cela fait du bien enceinte et en post-partum. Souvent nous adoptons des postures par très physiologiques et un petit tour chez l’ostéopathe de temps en temps fait un grand bien !

Une petite visite avec ton bébé pourra aussi lui faire du bien. Par exemple, pour réguler son sommeil, son transit ou « remettre en place » les os de son crâne ou de son corps. Renseigne-toi à quel moment c’est le mieux, en fonction de ton accouchement et de comment tu te sens. Mais sache que tu peux y aller dès la naissance ! 

L’acupuncture : pendant ta grossesse, cela peut t’aider à gérer ton stress, tes craintes et te préparer pour l’accouchement. Par exemple, lorsque ton terme approche tu peux faire des séances pour préparer ton col, aider le bébé à se tourner, etc.

Nous avons entendu parler du point du « bébé zen » à faire pendant la grossesse, il paraît qu’il est miraculeux surtout sur le sommeil du bébé. Parles-en à ton thérapeute  ça ne coûte rien !

Après l’accouchement, l’acupuncture peut aussi t’aider à « digérer » ce que tu as vécu, t’aider à te détendre et prendre soin de toi.  

L’homéopathie : que ce soit pendant la grossesse, l’accouchement, le post-partum ou pour ton bébé, l’homéopathie est une bonne alternative à l’allopathie. Il existe plein de pharmacies spécialisées et qui seront de bons conseils (p. ex. Saba au Centre Manor et la pharmacie du marché à Vevey) 

La biorésonance : elle permet un rééquilibrage de l’organisme. Tu peux y aller pour toi-même, faire un bilan énergétique, drainer des vaccins, désensibiliser des allergies, etc. Tu peux bien entendu aussi y emmener ton-tes enfant-s pour notamment drainer les vaccins et/ou les antibiotiques.

Personnellement, je vais chez Lucie (http://www.elizir.ch) ou Laurie (www.laurieduc.ch) à Promasens, elles sont top !

L’aromathérapie : comme l’homéopathie, elle permet dans certaines situations d’éviter ou ôter certains médicaments. Tu peux utiliser l’aromathérapie pour toi et le reste de ta famille. Cependant, il est très important de bien t’informer auprès des bonnes personnes ou de faire toi-même des cours car utiliser les huiles essentielles ce n’est pas anodin et peut être dangereux dans certains cas ! 

Vanessa, pharmacienne et diplômée en aromathérapie propose des cours de qualité pour petits et grands https://naturhessentielle.ch/ à Orbe et Crissier. Si tu veux aller plus loin, les formations de l’Ecole Romande d’Aromathérapie  sont aussi excellentes et très complètes https://www.ecole-era.ch. 

La pharmacieplus du Flon à Lausanne propose différents suppositoires pour les enfants (bronchites – rhinite-sinusite) aux huiles essentielles, que je trouve très efficaces ! 

Les massages : si tu aimes te faire chouchouter, rien de tel qu’un bon massage. Tu peux te faire masser lorsque tu es enceinte et après ton accouchement (demande l’avis de ton-ta gynécologue et/ou ton-ta sage-femme) mais renseigne-toi bien sur les compétences du masseur ou de la masseuse car ton corps a besoin de douceur et de soins particuliers dans ces moments-là ! 

Dans tous les cas, il faut que tu fasses des choses qui te parlent, avec lesquelles tu te sens à l’aise et auprès de professionnel-le-s avec qui tu te sens en confiance. N’hésite pas à te renseigner, à avoir un premier contact téléphonique pour « prendre la température » et à demander conseil à ton entourage et aux professionnel-le-s que tu côtoies. Et surtout, regarde auprès de ton assurance complémentaire, si tu en as une, ce qui peut être pris en charge ! 

Julie

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